Être jugé ... C'est tellement facile de ne pas comprendre. Et oui, quand les choses arrive aux autres, c'est tellement facile de dire qu'il suffit de tourner la page. De se mettre un coup de pied au cul (excusez moi l'expression), et que tout ira bien.
Oui surtout quand ça arrive aux autres.
Je suis étudiante en droit, et ce que l'on me demande ce n'est pas d'être juste mais d'appliquer la loi. Moi je ne peux pas. Je fais ça pour des raisons personnelles. Je me suis dirigé vers le droit pour ça. J'essaie de rester fidèle à moi même. Et finalement l'on est une poignée d'étudiants à être dans le collimateurs d'un chargé de Travaux Dirigés pour avoir dit que cette solution n'était pas juste. Qu'à partager les tords, il faut partager le jugement.
Mais non. Impossible.
Et oui c'est si facile, de ne regarder que des textes, des codes, sans chercher à comprendre les gens en face de nous, et d'essayer de rendre les choses, les plus justes. Du moins autant que possible, autant qu'on le peux. Ne pas subir un lavage de cerveau. C'est dur. Certains arrêtes la faculté de droit pour cela. Car ils se sentent trop influençable par rapport à ce qu'on nous demande d'être. Je ne veux pas devenir comme ça.
Et j'ai fait promettre à mon entourage que si je devenais une sale hypocrites égoïste, qu'ils me mettent une claque, histoire de me remettre ce qu'il faut en place.
Mais tout nous joue des tours. A vouloir être honnête, les gens se servent ce qu'on leur dit, pour finalement nous juger, parfois nous écraser.
Je suis malade. Ça n'est pas un cancer, ça n'est pas quelque chose que vous pourrez constater. Je fais tout pour me battre. Mais c'est dur de se battre contre soit même. Car, parfois l'on peut marcher à côté de sa maladie, ne pas la laisser nous devancer. Mais j'ai du mal à marcher à côté de moi même. Puis aussi parce que je me considère comme faible. Pourtant j'aimerais arrêter d'être dans cet état. Je fais des efforts, mais même après avoir fait des exercices de souplesses afin de pouvoir me mettre un coup de pied au cul (idem), j'ai tout de même du mal.
États d'âmes. Je ne dit pas que ma maladie est plus dur à vivre qu'une autre. Je pense au contraire qu'elle fait partie, mais alors largement, des moins graves. Néanmoins cela n'enlève rien aux difficultés qu'elle engendre.
Un peu de compréhension. Je me remet sans cesse en question pour essayer d'arranger tout ces défauts qui sont en moi et pour essayer autant que possible d'être ouverte et de comprendre.
Est-ce que je me trompe? Avez-vous cette démarche?
Éclairez moi. Appel à votre avis.